Projet 45

PROJET 45, Do It Yourself MONTRÉAL 

A la source du collectif : Le projet 45, DIY Montréal.

«la motivation de Yan était contagieuse tout comme sa volonté de faire un projet communautaire impliquant le plus de monde possible pour briser le moule individualiste dans le lequel la plupart d'entre nous sommes installés» 
Guy Levesque, exposé magazine, numéro 25.

Le projet 45, DIY (DIYourself) Montréal est une association à but non lucratif fondée par un groupe de personnes motivées en avril 2010. Composé uniquement de bénévoles, Le projet 45 oeuvre à la construction d'un skateparc extérieur situé dans le complexe environemental de Saint-Michel (8931, avenue Papineau, Montréal). Adjacent au TAZ (skateparc interieur), cette structure permet la libre construction au projet 45 quant aux méthodes, aux designs, ainsi que l'accès gratuit pour tous. Une initiative néanmoins rendue possible et évoluant avec le soutien de donateurs et partenaires.
Aussi, et grâce à l'enthousiasme et l'effort constant des bénévolesle projet 45 ne cesse de se déployer continuellement et de façon significative sur la scène skateboard de Montréal. Il se montre et s'impose comme une réponse concrète aux attentes collectives en matière d'espaces et occupe désormais une place bien spécifique dans la scène skate actuelle. A la fois complémentaire et non concurrentiel aux structures spécifiques avoisinantes, le projet45 apporte sa contribution, et ceci, à travers le renouvellement, le complément, la motivation et l'innovation. Le tout émergeant de procédés efficaces, en terme de structures 'fais-le toi-même' (do it Yourself) qui deviennent alors des éléments simplement adéquats à la pratique du skateboard.

 ©  http://projet45mtl.blogspot.com/

Plus précisément, le système DIY, est une attitude pratiquée et adoptée par la scène skate à échelle internationale en réponse aux  infrastructures offertes par les villes ainsi qu'aux attentes réelles des pratiquants. Pourtant dans ce contexte, bien des skateparcs se présentent en tant que solution pour les municipalités, allant même jusqu'à tenter de reproduire l'espace urbain sur des aires dédiées, en espérant souligner une reconnaissance sociale vis-à-vis du monde du skate. Malheureusement, et malgré les efforts des municipalités, les skateparcs « sont souvent pensés comme des jardins pour enfants tardifs » (Raphael Zarka, La conjonction interdite, notes sur le skateboard, 2007).
Ne pas prendre sérieusement en compte les recommandations des pratiquants engendre bien souvent une insécurité potentiellement dangereuse. En effet, en s'appuyant sur des formes et des modules validés par les skaters, les municipalités déclinent parfois les structures en y plaquant des règles et des normes de sécurités qui les renvoient bien loin des dimensions logiques de la pratique. Néanmoins, il existe des skateparcs adaptés à la pratique mais force est de constater qu’ils restent pour la plupart conçus et réalisés par les skaters eux-mêmes sur l’originalité du système DIY. En ce sens , le projet 45, seul DIY de Montréal joue un rôle important au niveau culturel dans ce domaine, tant d'un point de vue structurel que social. Plus qu'une simple association sportive et communautaire, le projet 45 oeuvre à la bonne gestion d'un espace dédié et démontre également à travers sa volonté et ses efforts que le bénévolat favorise les rassemblements, l'initiative, le partage, la créativité, l'esprit de responsabilité ainsi que l'intégration et la participation sociale.


http://projet45mtl.blogspot.com/p/press.html






http://www.push.ca/blogs/gcdcskate/archive/2010/10/05/projet-45-de-la-parole-aux-actes.aspx